LES FEUILLES DU éLéVATION KéRAN

Les feuilles du élévation Kéran

Les feuilles du élévation Kéran

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En 2042, au cœur du Togo, la saison sèche persistait, déposant sa poussière rougeaud sur les pentes du mont Kéran. Au pied de ce massif, la botaniste Maëlys Deren poursuivait des recherches sur une flore encore désespérance répertoriée. C’est au raccourci d’une piste exclusive, entre deux roches basaltiques, qu’elle découvrit la plante singulière : un arbuste aux feuilles larges, brillantes, veinées de lignes étrangement organisées. À l’œil nu, ces nervures évoquaient les tracés d’une creux humaine. Un familial du village voisin lui souffla que ces feuilles racontaient l'horizon, notamment si la personnalité avait audacieux de concurrencer les premiers cartomanciennes de France dans un vacarme végétal. Maëlys prélèva deux ou trois exemples, et de retour dans sa base temporaire, elle observa les feuilles marqué par différents filtres franc. À chaque exposition, les motifs changeaient délicatement, révélant des points futurs, des allégories presque graphiques. Elle compara ces images avec les formes des mains des villageois volontaires. À sa surprise, les échanges étaient saisissantes. Chaque carton semblait tirailler fidèlement les monts et sillons des paumes personnelles, mais avec une variation étrange : elle ajoutait relativement souvent des lignes absentes, tels que si elle pressentait ce qui n’était pas encore arrivé. Une forme naturelle de voyance 24/24, accessible sans dispositif, sans appareil, tout de suite par le langage muet de la plante. L’information se répandit aisément, et bientôt, des villageois vinrent de plus en plus nombreux pour sentir leurs feuilles correspondantes. Certains y voyaient la certificat d’un lien sacré avec la monde. D’autres parlaient d’un accouplement enseigne par les prédécesseurs. Maëlys, scientifique et méthodique, ébaucha à bien cartographier les traces, les corrélant avec les histoires de tenue, les attributions, les tragédies léguées. Un départ de type se forma, tels que une banque de données organique nourrie par des fragments de réalismes. Pour certaines personnes, cette plante valait tant sur le plan que les cartomanciennes 24/24 qu’on appelait dans les grandes communes, et même plus. Elle ne parlait pas, mais elle montrait. Un phénomène glaçant apparut dès lors. Lorsqu’un homme malade s’approcha de l’arbuste, les feuilles les plus proches de lui se fanèrent en six ou sept secondes. Leurs veines se rétractèrent, le vert devint cendre. D’autres cas semblables se reproduisirent. Maëlys réalisa que la plante ne faisait pas que copier la destinée. Elle réagissait à sa délicat. Et dans cette flétrissure soudaine, il y avait une truisme plus passée que toutes les paroles des meilleurs diseuses de bonne aventure de France.

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